Par Anaël Turcotte
On illustre souvent l’écrivainE comme une personne solitaire, très tournée vers l’intérieur, craintive de poser le prochain mot exact sur sa page blanche. On l’imagine prendre une gorgée d’eau, inspirer un bon coup et écrire une à une les lettres qui formeront la phrase parfaite.
Cette image est à des kilomètres de la réalité. La rédaction et la création littéraire demandent un certain travail d’introspection et de réflexion, oui, mais l’essentiel de l’acte demeure un travail de bûcheron. Un travail, oui oui! La majeure partie d’un texte est formée d’essais, d’erreurs et de reformulations. On peut écrire quelque chose de très bon au premier jet, mais ce sera toujours meilleur après un retravail minutieux et sensible. Par où commencer?
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